En 2004, un échangeur de chaleur a été installé à la sortie de la turbine à vapeur afin d’alimenter un circuit d’eau chaude à 40oC et fournir quelque 2GJ/h d’énergie thermique à l’édifice de la TOHU, situé à proximité. Cette forme d'énergie, non émettrice de gaz à effet de serre, permet des économies de 20% à 35% par rapport au coût d'un système de chauffage conventionnel.
Ce projet constitue le premier jalon d’un réseau de chauffage urbain alimentant des habitations dans un rayon de 5km autour de la centrale. Les études subséquentes démontrent en effet que la centrale peut récupérer environ 250 GJ/h de chaleur résiduelle de la tour de refroidissement de la cheminée, lorsqu’elles fonctionnent à pleine capacité, générant également des réductions de GES équivalent à 35 000 tonnes de CO2 par année.